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Tandis que Corentin Moutet a déjà brillé à Paris et arrive de Rome, où il a battu son premier top 10 en carrière, Clément Tabur s’apprête à faire ses premiers pas en Grand Chelem. Le Quotidien du jour pose sa loupe sur leur confrontation, programmée en troisième rotation sur le court Simonne-Mathieu.
Ils ont beau avoir seulement neuf mois d’écart, un monde sépare Corentin Moutet (26 ans, 73e mondial) de Clément Tabur (25 ans, 280e mondial). D’un côté, Corentin Moutet dispute son huitième Roland-Garros d’affilée et son 24e Grand Chelem. De l’autre, Clément Tabur, sorti des qualifications, s’apprête à faire ses premiers pas Porte d’Auteuil. Avant d’arriver à Paris cette année, il n’avait même jamais remporté le moindre match en qualifications d'un Majeur.
"Depuis le temps que j’en rêvais, c’est une bonne chose de faite, s’est-il réjoui après sa troisième victoire lors de l’Opening Week. C’était un rêve et un objectif, je ne réalise pas vraiment. C’est important de savourer, parce que ça ne va pas arriver tout le temps. Je vais donc essayer de bien profiter de Roland-Garros jusqu’au premier tour. Et si je peux gagner encore quelques matchs, ce serait super."
Le joueur du SNUC, entraîné par son pote Arthur Dreillard, a la réputation d’être un gros bosseur, qualité qu’il attribue à l’éducation de ses parents, qui lui ont toujours répété que "c’est le travail qui paie".
Corentin Moutet, lui aussi, a beaucoup travaillé physiquement et mentalement. Et récemment, au Masters 1000 de Rome, où il a atteint les huitièmes de finale, il a enfin battu un membre du top 10, Holger Rune.
"Je savais que j’en étais capable, a-t-il expliqué. On s’entraînait dur pour cela, mais ce n’était jamais arrivé en termes de résultats. Aujourd’hui, ça montre que c’est possible. OK, je peux perdre contre des joueurs moins bien classés ou mieux classés, mais en tout cas, il va falloir me pousser et souffrir pour aller gagner. C’était important d’imposer ce message."
Huitième-de-finaliste l’an passé, Corentin Moutet a la sensation d’avoir progressé dans tous les domaines, fruit d’une préparation en présaison particulièrement conséquente. Pas forcément une bonne nouvelle pour Clément Tabur. Mais quoi qu’il arrive, le Nantais n’aura pas de regrets : il a déjà "kiffé à fond" !