Ce mardi soir, la nuit et le court Philippe-Chatrier appartiendront à Gaël Monfils et à Hugo Dellien. Un duel entre deux joueurs expérimentés qui n'appréhendent plus la terre battue et ses spécificités de la même manière.
Session de soirée #3 : Monfils, ambianceur attitré du Chatrier
Comme lors des deux dernières éditions, le Français est au rendez-vous de la session de soirée, au premier tour de "Roland".

Les Roland-Garros se suivent et les programmations de Gaël Monfils se ressemblent. Le showman de 38 ans adore ces rendez-vous nocturnes en compagnie du public de la Porte d'Auteuil, qu'il électrise à chaque frappe de balle.
En 2023, le Parisien avait littéralement embrasé le stade. Sebastian Baez en avait fait les frais, à l'instar de Thiago Seyboth Wild un an plus tard. Il avait fallu un Lorenzo Musetti des grands soirs pour éclipser l'astre bleu au deuxième tour.
Monfils face à la terre
Cette année, c'est Hugo Dellien qui aura la lourde charge de contenir le Tricolore. Le Bolivien présente la particularité cette saison d'avoir joué 32 de ses 35 matchs sur ocre. Difficile de faire plus terrien que lui, donc.
Si Monfils a toujours pris un malin plaisir à rendre chèvre des spécialistes de la surface, ce n'est plus celle qui lui convient le mieux à ce stade avancé de sa carrière. "La terre battue, c'est très compliqué, a-t-il confirmé lors du Media Day. J'essaie de m'accrocher un maximum dans les matchs. Honnêtement, je suis content. J'ai fait ce que j'avais à faire (lors des précédents matchs sur terre). Maintenant, j'espère gagner encore un match et après, on verra l'année prochaine."
À son âge, le défi physique imposé par l'ocre ne l'aide plus. En revanche, sa longévité lui permet désormais de convoiter de nouveaux records. Ce mardi soir, il peut égaler Yannick Noah et ses 40 victoires à Roland-Garros, soit le plus haut total d'un tennisman français dans l'ère Open.