Alcaraz, la victoire et le spectacle

Comme à son habitude, Carlos Alcaraz était d’humeur généreuse envers la foule, moins pour son adversaire. Le Murcien n'a pas laissé le suspense s'éterniser mais il a tout de même régalé le public par ses courses effrénées et ses points superbement construits. Dès le premier jeu, le n°2 mondial a déposé une volée-amortie réflexe exceptionnelle alors que Giulio Zeppieri l’avait attaqué au filet.

La suite ? Le tenant du titre s’est simplement contenté de breaker l’Italien une fois lors des deux premiers sets avant d'appuyer davantage sur l'accélérateur dans le final pour l'emporter en moins de deux heures (6/3, 6/4, 6/2 en 1h56). Dans son style caractéristique, il ne s’est pas économisé pour autant, lui qui ne s’interdit jamais de fondre sur la moindre balle, même lorsque l’échange semble perdu d’avance.

Les heureux spectateurs ne s’en plaindront pas. Ils en redemanderont même dès le deuxième tour, où l'attend le Hongrois Fabian Marozsan, tombeur de Luca Nardi. En 17 rencontres inaugurales en Grand Chelem, Alcaraz reste invaincu. C'est par ailleurs son 12e succès en trois sets à ce stade de la compétition. "Revenir ici en tant que tenant du titre rend les choses plus compliquées, mais j'ai su rester concentré, je suis fier de ce début de tournoi", a-t-il lancé à l'issue de la rencontre.

Ruud également au rendez-vous

Casper Ruud non plus ne s'est pas attardé sur le court Simonne-Mathieu. Le Norvégien s'est défait d'Albert Ramos-Viñolas en trois sets (6/3, 6/4, 6/2). Issu des qualifications, l'Espagnol de 37 ans s'est produit pour la dernière fois de sa carrière sur les courts de "Roland", lui qui se retirera du circuit professionnel à l'issue de la saison. De son côté, le n°7 mondial défiera Nuno Borges au tour suivant.