Alcaraz en deux temps

Alcaraz n'a pas douté longtemps

Le suspense n’aura pas vraiment duré. Si Carlos Alcaraz a un temps été gêné par un Fabian Marozsan agressif dans le deuxième set, il n’aura laissé que peu d’espoir au Hongrois.

Breaké d’entrée de match, souvent acculé derrière sa ligne de fond, le 56e joueur mondial s’est vite retrouvé à court de solutions et a logiquement lâché la première manche au champion en titre, offensif et virevoltant, à l'image de sa belle présence au filet.

Mais l'outsider du jour s’est rebellé et a changé la physionomie de la partie. Plus tranchant, il a poussé l'Espagnol à la faute en l'agressant et en usant très intelligemment de l'amortie. Une stratégie suffisamment payante pour recoller à une manche partout.

Il n’en fallait pas plus pour réveiller la bête. À l'issue de ce léger coup de moins bien, le protégé de Juan Carlos Ferrero a retrouvé son énergie et sa justesse du début de match. Comme à son habitude, il a régalé le public de ses coups enchanteurs. On citera notamment cet incroyable passing de revers en bout de course qui a contourné le filet au début du troisième set. Le sourire jusqu’aux oreilles en voyant sa balle atterrir sur la ligne, le quadruple champion en Grand Chelem a indéniablement pris du plaisir ce mercredi.

Si tout n’a pas été parfait, l’essentiel est acquis pour le Murcien, qui a signé au passage sa 20e victoire en simple à Roland-Garros !