Naomi Osaka n'est pas une spécialiste de la terre battue, mais elle progresse sur cette surface. Preuve en est, elle a décroché son premier titre depuis son retour de maternité, à Saint-Malo début mai. Il lui tarde d'affronter Paula Badosa pour la première fois.
Naomi Osaka : "J'attendais ce match contre Badosa"
Après avoir fait trembler Iga Swiatek l'an passé, Naomi Osaka est de retour à Roland-Garros.

Vous réalisez une bonne saison sur terre battue et vous semblez notamment avoir progressé au niveau de vos déplacements sur cette surface. Quelles sont vos sensations ?
Naomi Osaka : Je trouve que je me déplace mieux sur toutes les surfaces. En tout cas, sur terre battue, j'aime beaucoup glisser. De nombreuses joueuses ont tenté des amorties contre moi et j'ai pris pas mal de plaisir à glisser pour aller les chercher. C'est frustrant, mais amusant. C'est un bon exercice d'apprentissage de convertir ma puissance en rapidité sur cette surface. Avec Patrick (Mouratoglou, son entraîneur, ndlr), j'ai aussi progressé en défense. Mais j'aurais pu me montrer plus agressive lors de mon dernier match à Rome (en huitièmes de finale, contre Peyton Stearns, ndlr). On va donc tester quelque chose de différent ici.
Vous avez remporté le premier tournoi de votre carrière sur terre à Saint-Malo (WTA 125). C'est aussi votre premier trophée depuis votre retour de maternité. Qu'avez-vous ressenti ?
J'ai pensé à tout le travail réalisé pour en arriver là, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain. Mais je me suis dit que ce bonheur n'équivalait qu'à 0,1% de celui que j'ai ressenti quand ma fille est née. C'est difficile à décrire, j'essaierai peut-être de comparer à nouveau quand je gagnerai un tournoi plus important. Mais j'ai tout de suite pensé à ma fille et à la joie qu'elle aura de jouer avec, car elle aime jouer avec tous les trophées !
Comment appréhendez-vous ce premier duel contre Paula Badosa ?
J'étais censée jouer contre elle à Rome, mais elle s'est blessée. J'attendais ce match avec impatience car c'est une bonne joueuse, notamment sur terre battue. C'est dingue qu'on ne se soit jamais jouées alors qu'on est sur le circuit depuis des années.