Anomalie réparée. Jasmine Paolini aborde Roland-Garros en ayant remporté le premier titre en simple de sa carrière sur terre battue, au WTA 1000 de Rome. Tête de série n°4 à l'occasion de cette quinzaine parisienne, l'Italienne (29 ans) arbore son plus beau sourire depuis qu'elle a posé ses valises dans la capitale. Depuis sa finale perdue l’an dernier face à Iga Swiatek (6/2, 6-1), elle a pris de l’étoffe mais garde les pieds sur terre.
Jasmine Paolini : "Chaque tournoi est différent"
La finaliste de la dernière édition arrive à Roland-Garros en ayant fait le plein de confiance !
Comment vous sentez-vous depuis votre arrivée à Roland-Garros ?
Jasmine Paolini : c’est incroyable d'être ici. C’est un lieu spécial où se sont aussi déroulés les Jeux olympiques. Ça fait vraiment plaisir de revenir !
Vous avez vécu un moment magique il y a quelques jours à Rome mais vous voilà déjà ici pour jouer un Grand Chelem. Dans un monde idéal, auriez-vous préféré prendre plus de temps pour mesurer ce que vous avez accompli au Foro Italico ?
Je ne sais pas. On y est habitué et le tennis fonctionne comme ça. Peut-être que oui, mais en même temps, je suis contente de disputer un autre tournoi. J'aime la compétition donc c'est agréable de jouer, d'avoir une nouvelle occasion. En fait, c'est toujours une bonne et une mauvaise chose à la fois. Quand on perd, on a la possibilité de se rattraper. Quand on gagne, on a peut-être besoin de plus de temps pour savourer. Mais c'est agréable d'enchaîner et de pouvoir revenir rapidement sur le court.
L'année dernière, vous avez vécu une période magique en disputant les finales de Roland-Garros et de Wimbledon. Avez-vous l'impression d'avoir progressé ?
Je crois que oui. La saison dernière, j'ai vécu beaucoup de choses, ce qui m'aide énormément. J'ai beaucoup grandi. Mais comme je le dis toujours, chaque tournoi est différent. Parfois on joue mal, parfois on joue bien : c'est très variable. L'année dernière m'a donné beaucoup de confiance, je dois m'en souvenir. Cette année, je dois toujours entrer sur le court en essayant de m'appuyer sur cette confiance. Mais en même temps, je sais que ce n'est pas facile de confirmer à chacune de mes sorties.