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Roland-Garros 2025
Le premier tour en direct !
Focus sur le double mètre français, qui dit se sentir à l'aise sur la terre battue.
Tête de série n°31, le Tricolore au service d’acier démarre son troisième "Roland" face au Belge Zizou Bergs (25 ans, 49e mondial) en deuxième rotation sur le court Suzanne-Lenglen. Focus dans le Quotidien du jour.
Giovanni Mpetshi Perricard connaît parfois des difficultés au cours d’une saison, mais il est aussi capable de performances remarquables. Pour preuve, le Tricolore s’est imposé au Challenger de Bordeaux, mi-mai, réussissant 26 aces en finale face au Géorgien Basilashvili (6/3, 6/7, 7/5). Une victoire qui lui a permis d’être tête de série pour la première fois à Roland-Garros.
"C’est sûr, c’est mieux, ça te protège, mais tous les matchs sont difficiles. Si tu es 32e mondial et que tu joues le 33e, tu n’as pas vraiment eu de chance… Ce qui est un peu plus sympa, c’est de ne pas jouer les meilleurs au premier tour, même si dans un Grand Chelem, sur terre battue, il y aura des gros combats", sourit le Français, qui débute face au Belge Zizou Bergs.
Lors de ses deux premières participations, "Gio" s’est incliné au premier tour, à chaque fois en cinq sets. Demi-finaliste en début de saison à Brisbane, Mpetshi Perricard a connu une ascension fulgurante en 2004 : classé au-delà de la 200e place mondiale en début d’année, il a terminé 31e mondial, recevant un award de l’ATP dans la catégorie Meilleure progression de l’année.
Entraîné par Emmanuel Planque, ce puissant serveur de 2,03 m s’était imposé à Lyon puis à Bâle, sans oublier trois titres en Challenger. Formé à l’AS Caluire, passé par le Creps de Poitiers, le demi-finaliste de l’édition juniors 2021 se montre à l’aise sur terre battue, appréciant son aspect tactique, semblable à un jeu d’échecs, et ce, malgré son grand gabarit : "J’aime vraiment la terre. Alors qu’au début, pas trop. En fait, depuis que je suis petit, je n’ai jamais eu de problèmes de grand (rires) : je courais déjà assez vite, je me déplaçais plutôt bien. On voit d’ailleurs que la nouvelle génération se déplace très bien : Isner ou Karlovic, c’était moins le cas, mais Khachanov ou Zverev, qui sont à 1,98 m, font preuve d’une grande mobilité".