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Le Français vise sa première qualification dans le tableau principal de Roland-Garros.
Tombeur de Borna Coric puis d’Arthur Gea, Titouan Droguet (23 ans, 232e mondial) joue sa qualification sur le court Suzanne-Lenglen, face à l’Allemand Yannick Hanfmann, tête de série n°19. Le joueur TC Boulogne-sur-Mer y croit fermement. Le Quotidien du jour a recueilli ses impressions.
"Arthur avance dans le terrain, joue vite. J’ai réussi à trouver un peu la clé au troisième set, je me suis un peu relâché, alors que je ressentais beaucoup de stress au début. Je suis quand même content d’avoir le droit de refaire un match ici. Physiquement, ça va, après avoir disputé deux fois trois sets. On verra comment je me réveille mais franchement, je suis content de tenir des matchs comme ça."
"Durant la saison, j’ai eu plein de pépins, je ne me sentais pas capable de tenir sur de longs matchs. Là, je me rassure vraiment physiquement, ça me fait plaisir. A force, on perd un peu l’objectif de vue. On se dit que le corps ne suit pas et c’est décourageant au bout d’un moment. Mais Roland arrive et on fait quand même tout pour être prêt. J’ai vraiment puisé dans mes ressources pour continuer à travailler très dur et ça paie maintenant."
"Je n’ai jamais affronté Hanfmann mais je sais comment il joue. C’est aussi un excellent joueur, contre lequel il faudra encore livrer un combat. Matteo Martineau, qui est vraiment un pote, a perdu hier contre lui. Je sais qu’il me donnera des infos. Je vais essayer de prendre sa revanche !"
"C’est sûr qu’à Roland, on préfère jouer un adversaire étranger et avoir tout le monde derrière soi. Ça va sûrement m’aider. Je venais ici quand j’avais 8-9 ans, voir les Monfils, Gasquet... Ça me faisait rêver. Je me disais qu’un jour peut-être… Quand on est jeune, on pense qu’on va être numéro un mondial. En plus, je n’habite pas très loin, il y a tous mes potes, ma famille. Faire des matchs devant eux, d'autant plus sur le Suzanne-Lenglen, c’est magnifique !"
Cinq choses à retenir concernant Titouan Droguet