Qualifications 2025 : la jeunesse tricolore en piste !

Nouvelle étape, nouveau défi

Depuis les quarts en juniors l’an dernier, Moïse Kouame a poursuivi sa progression à toute vitesse, avec une première finale sur le circuit ITF. Opposé à l’Espagnol Pol Martin Tiffon en dernière rotation sur le court 13, le Français compte bien faire profiter le public parisien de son talent. Le Quotidien présente cette nouvelle étape et ce nouveau défi.

➡️ Un article à retrouver dans votre Quotidien du jour mais aussi sur FFT.fr

En mode accéléré

Absente du tableau juniors en 2024 pour cause de blessure, Ksenia Efremova fait ses grands débuts à Roland-Garros face à l’Allemande Anna-Lena Friedsam sur le court 7. Une première qu’elle attendait depuis longtemps déjà.

➡️ Un article à retrouver dans votre Quotidien du jour mais aussi sur FFT.fr

Cindy Langlais : "Je m’en souviendrai toute ma vie"

Opposée à la Polonaise Maja Chwalinska en troisième rotation sur le court 6 , Cindy Langlais connaît bien Roland-Garros, puisqu'elle s’entraîne au CNE. Alors qu’elle fêtera ses 16 ans fin juin, elle compte bien profiter de ses premiers pas en Grand Chelem.

Qu’avez-vous ressenti en recevant cette wild-card ?

Vraiment énormément de joie ! C’était beaucoup de bonheur d’un coup, beaucoup d’excitation, de la surprise aussi. Je suis tellement honorée de la confiance qu’on me fait et franchement, je ne m’y attendais pas. En tant que Française, c’est fabuleux. Roland-Garros est un tournoi grandiose, l’un des plus beaux du monde. C’est impressionnant, mais c’est aussi tellement excitant ! C’est pour ça que mon premier objectif est de me donner à fond, de donner tout ce que j’ai, de faire mon maximum à chaque instant, sur chaque balle. J’en ai aussi un deuxième qui est de prendre énormément de plaisir et de profiter au maximum. Je sais que ce tournoi, je m’en souviendrai toute ma vie et je veux en profiter. Jouer ici devant tout ce public qui est là pour nous soutenir... Je trouve ça génial et dingue. J’ai très hâte !

En 2025, vous avez été finaliste au J200 de Cap-d’Ail en juniors. Vous avez aussi passé un tour sur le circuit pro face à une joueuse du Top 200 à Saint-Gaudens. Êtes-vous satisfaite de vos résultats ?

C’est vrai que ça se passe plutôt bien, je fais une bonne saison selon moi. Avec mon entraîneur, on s’était fixé des objectifs, certains sont atteints ce qui est super, d’autres pas encore. On continue donc à travailler ! Je ne suis pas complètement satisfaite, je ne le serai jamais, c’est d’ailleurs ce qui me pousse à essayer de m’améliorer tous les jours. Il y a du positif, mais on peut faire mieux encore. C’est pour ça que les objectifs que je me fixe d’ici la fin de l’année sont vraiment tennistiques, axés sur mon jeu, plutôt que sur les résultats à obtenir.

Justement, comment définiriez-vous votre jeu ?

Il est très axé sur mon coup droit qui est mon point fort. J’aime bien construire avec et l’utiliser de manière très agressive, pour faire mal à mon adversaire. J’ai aussi beaucoup travaillé ces dernières années pour compléter mon jeu, apporter des choses en plus de ce coup droit, comme parfois des amorties, parfois des chops. J’ai aussi amélioré mon service, ainsi que mon revers. C’est loin d’être parfait, mais on avance.

Lors de votre premier match sur le circuit pro en 2023 à Dijon, vous aviez gagné 11/9 au 3e set. Cela veut-il dire que vous ne baissez jamais les bras ?

Je m’en souviens très bien ! Oui, ça fait vraiment partie de qui je suis ! Je me bats tout le temps, que ce soit dans le quotidien ou dans les matchs. Je peux avoir confiance quand je suis sur le terrain, je sais que je ne lâche rien : ça fait partie de mon caractère.

Eleejah Inisan : jeune et ambitieuse

Eleejah Inisan (16 ans) est ce que l’on appelle une "enfant de la balle" : père entraîneur de tennis, mère passionnée de course et joueuse, frère également pratiquant ! Mais la jeune fille a ajouté une bonne dose de talent à cet ADN sportif pour devenir une des Bleues les plus prometteuses de sa génération. Elle défie aujourd’hui l’Argentine Maria Lourdes Carle en quatrième rotation sur le court 14.

Joueuse moderne avec un coup droit puissant et un revers solide, la Bretonne a les atouts pour aller loin. "Je me définirais comme une attaquante même si j’aime bien varier, précise la licenciée du TC Bois Orcan. Je peux faire un peu de tout sur un court, je n’ai pas de style de jeu hyper fermé. Je sais aussi défendre et je suis assez polyvalente." Une polyvalence qui lui servira dans ses objectifs, elle qui ambitionne de devenir "n°1 mondiale et de gagner des Grands Chelems".

Pas évident de recevoir une invitation pour le plus grand tournoi du monde sur terre battue quand on a seulement 16 ans. Mais la double championne de France (13/14 ans en 2022 et 15/16 ans en 2023) ne craint pas les défis. Pour le moment, elle joue encore majoritairement sur le circuit juniors mais cette escapade en Grand Chelem peut lui permettre de se jauger face au très haut niveau. "J’étais super contente quand on m’a annoncé que j’avais la wild-card, souligne-t-elle. Ça va être une énorme occase pour moi de montrer ce que je sais faire et une super expérience. Jouer un Grand Chelem chez les pros, c’est vraiment top."

"Une ambiance de dingue"
Entraînée par Gonzalo Lopez Sanchis au CNE, Eleejah Inisan connaît bien Roland-Garros. La Française y a remporté un de ses titres nationaux (15/16 ans) et elle a participé deux fois au tournoi juniors (deux défaites au premier tour en trois sets). "Je connais bien le stade et j’adore la surface. La balle va vite, elle monte… j’adore ça. La terre est la surface où je me sens le mieux, apprécie-t-elle. À Roland-Garros, il y a toujours une ambiance de dingue, surtout quand tu es une Française. Normalement, je vais aussi jouer les juniors. Mais je veux surtout savourer le moment : profiter de chaque instant ici et donner mon maximum."