Gilles Moretton : "Une cérémonie simple et grandiose"

Alors que le tableau final de Roland-Garros a débuté hier (dimanche), quel bilan tirez-vous de l'Opening Week ?

Gilles Moretton : Cela a été un gros succès, avec des records battus en termes d'audience et d'affluence. L'Opening Week a attiré plus de 100 000 spectateurs, et la journée Yannick Noah, samedi, a permis de générer plus de 300 000 euros, qui seront reversés à différentes associations. Nous avons dépassé nos résultats et nous en sommes vraiment très heureux.

Nous sommes ravis aussi de la densité du contingent français dans le tableau final : 27 au total, 18 messieurs et 9 dames. C'est bien pour le tournoi. Les premiers résultats ont montré qu'ils sont à leur place. Même si deux d'entre eux ont perdu au bout du cinquième set (Kyrian Jacquet et Valentin Royer), tout comme la jeune Sarah Rakotomanga, la victoire de Giovanni Mpetshi Perricard est intéressante, tout comme celle de Quentin Halys.

La cérémonie d'hommage à Rafael Nadal a été unanimement saluée. Pouvez-vous nous raconter la genèse de cette cérémonie ?

Tout d'abord, nous en avons discuté avec Rafa. C'était important que nous ayons son ressenti. Nous voulions être dans le ton. Et puis, ensuite, c'est un véritable travail d'équipe. Je voudrais saluer Amélie (Mauresmo), bien sûr, mais aussi toutes nos équipes parce que nous avons construit tout cela ensemble. Rafa ne savait pas grand-chose. Sur la plaque, il ne savait rien du tout. J'en suis sûr, parce que j'étais à côté de lui, j'ai vu l'émotion générée. Après la statue, c'était important pour nous qu'il y ait cette empreinte.

Nous voulions respecter son sentiment, mais aussi les idées de nos salariés. Les t-shirts ocre distribués au public, par exemple, c'est une idée de nos salariés. Chacun a apporté sa touche. Il y a eu quelques débats, parfois. Mais nous avons fait tout cela ensemble, dans la simplicité, et c'est peut-être pour cela qu'il y a eu tant d'émotion. C'était une cérémonie à la fois grandiose et simple.