Sascha Zverev : "Un tournoi bien différent des autres"

Vous n'étiez semble-t-il pas à 100 % à Hambourg. Comment vous sentez-vous désormais à l'approche de Roland-Garros ?

Alexander Zverev : Je me sens bien, mais mon voyage depuis Hambourg hier (jeudi) a été mouvementé. J'étais dans un avion avec d'autres joueurs, Lehecka et Nakashima notamment. Nous avons décollé normalement à 18h45 mais peu de temps après, l'avion a été frappé par la foudre et nous avons dû revenir nous poser en urgence à Hambourg. Nous n'avons pas senti grand-chose, juste un peu de bruit. C'est bien la première fois qu'une chose pareille m'arrive ! Finalement, j'ai pris un autre vol à 1h du matin et je suis arrivé à Paris vers 3h. Voilà, c'était la petite anecdote de ce Roland-Garros 2025 !

Il y a un an, vous arriviez ici en pleine forme sur la lancée de votre victoire au Masters 1000 de Rome. Cela s'est moins bien passé pour vous ces derniers temps. Comment parvenir à retrouver ces bonnes sensations de l'année dernière ?

Il est clair que les premiers matchs seront très importants pour moi. Mais, vous savez, Roland-Garros est un tournoi bien différent des autres. Le fait de jouer au meilleur des cinq sets change beaucoup de choses, car le foncier est plus important qu'en trois manches.

Je crois me souvenir qu'on avait posé la même question l'an dernier à Carlos Alcaraz, qui avait eu une mauvaise saison sur terre battue en raison de soucis physiques. Et puis, il avait réussi à trouver son rythme au fil des matchs pour finalement gagner le tournoi. Je ne dis pas qu'il va m'arriver la même chose, bien sûr, mais j'espère avoir le même type d'évolution.

Evidemment, je n'ai pas eu la meilleure préparation possible, surtout à Hambourg où j'étais un peu malade. Mais je suis très excité à l'idée de jouer un Grand Chelem, je me réjouis de cette nouvelle opportunité qui m'est donnée. Et j'espère que j'aurais mes chances de gagner.

Il y a un an, vous battiez Rafael Nadal au premier tour et désormais, il n'est plus là. Cela change-t-il quelque chose pour vous ?

Oui, bien sûr, cela change beaucoup dans l'approche mentale du tournoi. Jouer contre lui ici, sur le court Philippe-Chatrier, c'était probablement la mission la plus difficile à accomplir en tennis. Cette année, c'est différent. Je joue contre un gaucher à nouveau (l'Américain Learner Tien, ndlr), mais pas contre quelqu'un qui a gagné 14 fois le tournoi ! En tout cas, Nadal va beaucoup manquer ici. J'ai hâte de voir la cérémonie qui aura lieu dimanche en son honneur.