Flavia Pennetta : "Roland-Garros, c’est mon moment"

Entretien avec l'ancienne joueuse italienne, qui participe à l'édition 2025 du Trophée des Légendes by Emirates.

Flavia Pennetta / Trophée des Légendes, Roland-Garros 2025
 - Baptiste Blanchet

La gagnante de l’US Open 2015, ex n°6 mondiale, a atteint les huitièmes de finale Porte d’Auteuil en 2008, 2010 et 2015. Associée à Daniela Hantuchova, la femme de Fabio Fognini dispute le Trophée des Légendes. Avec plaisir.

Continuez-vous à jouer au tennis ?

Oui, même si je fais davantage de fitness que de tennis, car je manque quand même de temps pour pratiquer. Mais je reste passionnée, je demande souvent à Fabio de jouer, car c’est toujours un plaisir de passer du temps avec lui sur le court en compagnie de nos enfants. Mais on se chamaille tout de suite ! Je précise que c’est une blague. Nos enfants sont petits, ils ont huit, cinq et trois ans. Ils aiment regarder du tennis, ils voient leur père en compétition. Parfois, ils prennent la raquette et on va faire du mur.

Vous commentez aussi le tennis à la télévision...

Oui, je travaille pour Sky Sport Italia, ce qui me permet de rester dans un domaine que j’aime. Je suis le circuit, car la chaîne possède les droits de pas mal de tournois, dont Wimbledon, les Masters 1000, mais pas Roland-Garros ! Donc je reste dans le monde du tennis.

Quels sont vos souvenirs de Paris ?

C’est toujours particulier de revenir ici. C’est mon moment, ça me rappelle ce que j’étais avant d’être une maman : une joueuse de tennis (rires). Je suis revenue il y a quatre ans et de nombreux souvenirs de ma vie sont remontés. C’est comme si mon ancienne vie recommençait, on retrouve des gens, des amis. Le temps passe, mais ça va, on ne change pas trop (sourire) ! Si on me demande de revenir ici les dix prochaines années, je réponds : "Bien sûr !"

Et sur le plan sportif ?

Le meilleur moment, c’était contre Venus Williams sur le court Central (victoire 7/5, 6/3 au troisième tour en 2008, ndlr). À l’époque, il n’y avait pas d’éclairage. Il était environ 21h45, on ne savait pas si on allait pouvoir terminer la partie ou s’il faudrait revenir le lendemain. J’ai fini par battre Venus, qui était alors n°7 mondiale, dans une ambiance incroyable.